LES DESOBEISSEURS
Aujourd’hui c’est la rentrée des classes. Pourtant Ana, Mado, Jo et Boris ne peuvent entrer dans leur école pour cause de démolition imminente.
Les enfants se retrouvent à la rue. Ou plutôt dans la clairière, c’est là qu’ils aiment bien réfléchir. Car non, Ana, Mado, Jo et Boris ne se laisseront pas faire ! Prendre l’école « en otage », voilà qui va calmer les bulldozers… Un campement s’installe, des banderoles se dessinent, un vent de révolution souffle dans la salle des profs envahie par nos quatre héros.
Entre les histoires de cœur, les histoires de chefs, les histoires à dormir debout, nos héros luttent pour que leur cause devienne publique. En 24h, réussiront-ils à persuader les autorités à changer d’avis ?
Un spectacle pour 4 acteurs, marionnettes et masques.
POUR LES 8-12 ANS
Texte
Jean-Michel d’Hoop et Coralie Vanderlinden
Mise en scène
Jean-Michel d’Hoop
Avec
Valérie Joyeux, Sophie Linsmaux, Vincent Raoult et Coralie Vanderlinden
Scénographie, masques et marionnettes
Aurélie Deloche
Assistante scénographie
Cécile Massou
Lumières
Benoit Ausloos
Musique
Pierre Jacqmin
Vidéo et Illustrations
Noémie Marsily
Costumes
Sophie Debaisieux
Régie
Mathieu Bastyns
Photos
Gilles Destexhe
Marie-Hélène Tercafs
Une coproduction de la Compagnie3637 et de la Compagnie Les Pieds dans le vent.
Avec l’aide du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service Théâtre et le soutien de la Coopération belge au développement et des Iles de Paix.
Nous avons opté pour l’utilisation de la marionnette, car elle permet plusieurs niveaux de jeu et de lecture. L’idée de jouer sur la question de l’autorité via ce média, nous semble particulièrement intéressante et ludique.
Extraits d’une interview de Miguel Benassayag par le ligueur :
L.L : Comment expliquer à nos enfants qu’on peut s’opposer à une loi parce qu’elle n’est pas juste ? M.B : « (…) Dans beaucoup de pays d’Amérique du Sud prévaut l’idée selon laquelle l’Etat et les lois sont bien sûr nécessaires mais ne doivent pas empêcher les citoyens d’être vigilants. Je crois qu’il faut éduquer les enfants dans cette dynamique. (…) On doit donc dire à nos enfants à la fois ‘S’il y a un problème dans la rue, prévenez les policiers’ et ‘Quand la police vient chercher Mohamed pour l’expulser, il faut cacher Mohamed’. »
L.L : Ne risque-t-on pas d’être ensuite confronté à un enfant qui sans cesse va s’opposer, qui refusera par exemple d’apprendre les mathématiques parce qu’il les jugera inutiles ?M.B : « Cela n’a rien à voir. (…) Le but est d’éveiller chez lui le désir d’apprendre en lui montrant que les mathématiques, ici et maintenant, lui permettent de comprendre des choses qu’autrement il ne comprendrait pas. La désobéissance civique, elle, relève de la responsabilité et suppose, le cas échéant, de payer pour ses actes. Elle n’a rien à voir avec les caprices narcissiques, fréquents, chez l’enfant comme chez l’adulte, dans une société qui ne tolère pas la frustration. (…)
Remerciements
La Compagnie Point Zero, les enfants de la Boutique culturelle d’Anderlecht et Faïka DAHES, Laurent DEUTSCH, Raffaele LIGNA, Emma, Spielberg, Amalia RODRIGUEZ, Natacha BELOVA, Raymond Delepierre, Centre culturel Jacques Frank et le petit Claudio.
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